Antonio Salieri, comment commencer. Peut-être par le commencement. Il a maintenant dix-sept ans. Fier comme un coq il ne pense pourtant pas tout savoir. Par contre il a de la fierté alors surtout ne lui chercher pas des poux il pourrait très mal le prendre car il n'est pas vraiment patient. Il a avec certains professeurs qu'il n'aime pas une morgue et une arrogance qu'il n'a pas en temps normal. Il est d'une grande douceur avec ceux qui sont plus jeune que lui même si parfois il en secoue quelques uns qui se laissent un peu trop marcher sur les pieds par des petits péteux. { Pardon pour le mot employé } Il adore sa chatte, une belle minette au pelage noir et aux yeux pâles. Antonio aime également jouer de son charme ténébreux qui fait chavirer le cœur des filles. Il aime chanter et danser, il est d'ailleurs très doué même si le chant reste sa prédilection. Il en a d'autre mais celui-ci est sa passion. Il pourrait chanter jour et nuit. Romantique il aime passionnément. Cent pour cent hétéro il n'est pas non plus homophobe. Il n'a rien contre eux et serait même près à prendre parti d'un Homosexuel agressé. Il pourrait aussi donner quelques beigne pour calmer les esprits même s'il emploierait en premier la manière douce. Il peut donc utiliser la violence sans états d'âme si cela est nécessaire.

Voilà, je crois que vous le connaissais un peu mieux donc je me tais...

Antonio a deux ans, il regarde sa peluche se balancer et faire des figures aérienne au dessus de lui, il babille bruyamment. Exprimant ainsi sa joie. Il agite ses petites menottes devant lui et émit des petits piaillements d'oisillons. Il se redresse et s'appuyant sur la rambarde de son lit observe les gestes de son père. Celui-ci arrête un instant puis attrape son enfant et laissant tomber le jouet à terre le soulève en l'air. Il embrasse le front de son fils et le chatouille le faisant rire. Dans l'ombre de la porte une jeune femme aux yeux verts d'un chat les observe avec tendresse...

Antonio a trois ans, il marche vaillamment vers ses parents, les prunelles turquoise de son père se plisse et on peut voir les pattes d'oies qu'il a aux coins des yeux. Sa mère elle se tient prête à le rattraper au cas où il tomberait. C'est ce qui se produit, l'enfant glisse alors qu'il est tout près de son père. Celui-ci ne bouge pas, s'attirant les foudres de sa compagne. Il ne réagit pas, les yeux écarquillés par la terreur. Il regarde derrière l'épaule de son aimée. Elle se retourne et pousse un petit cri plaintif devant le regard ténébreux de l'homme puis recule lentement vers le père de son enfant...

Antonio a quatre ans, aucun souvenir de cette journée où il faillit perdre la vie. Ce jour d'où il tient l'hideuse cicatrice qui barre son dos. Car cet homme, ce meurtrier avait une épée, une lame dont il s'ait servi pour tuer les parents d'Antonio et essayé de le tuer avant qu'Éric Natçelik n'arrive, trop tard. Cette journée fatidique où un ennemi de ses parents avait retrouvé la trace de ceux-ci. Qu'avaient-ils fait de mal ? Aucune idée. Mais ils avaient été retrouvés. Et tués...Le jeune garçon se tourne vers l'homme au regard clair. Un regard aussi profond et glacial que qu'un gouffre dans l'Arctique...

Le temps est passé, Antonio a bien grandit sans nouvelle tragédie ou aventure. Il n'a pas grandit dans un amour fou mais il le sentait. L'affection que lui portait son « père ». Parfois ou plutôt souvent il sentait une certaine gêne, un regret, une rancœur dans l'âme de cette homme au premier abord si froid et distant. Il percevais un terrible secret sans pour autant savoir de quoi il s'agissait...



Antonio a onze ans, il regarde celui qui, il le sait maintenant n'est pas son père biologique. Il savait déjà qu'il était anglais tandis que lui, Antonio était italien. Mais il a les larmes aux yeux. Il ne veut pas le croire. Il ne veux pas y croire. Ça ne peut pas être la vérité sinon tout ce en quoi il croit n'est que poussière. Il pleure, ne résistant pas à la vague de doutes qui l'assaillit. Il est perdu. Ne sait plus qui il est. Il tape son père adoptif de toute ses forces. Celui-ci encaisse les coups sans broncher. Antonio finit par laisser tomber ses bras le long de son corps, il pleure toujours à grands hoquets douloureux. Éric Natçelick, ouvre les bras et il se jette dedans, l'homme lui caresse les cheveux et lui murmure des mots doux à l'oreille. Puis quand l'enfant est calmé il l'écarte et il lui donne une boite d'où s'échappe des miaulement. Tony l'ouvre et découvre une petite boule de poils noire avec deux petit saphir pour prunelles et un petit truc rose pour truffe. Une minuscule chatte sort de la boite et se blottit dans ses bras. Le jeune garçon sourit, tout attendrit....

Antonio a bientôt douze ans. Il sort de chez lui en courant tout heureux. Il rit dans l'air frais des montagnes d'Italie. Il scrute le paysage qui s'offre à ses yeux affamés. Il vérifie que sa chatte, L'Ensorceleuse le suit puis bondit de rochers en rochers vers un endroit connu de lui seul. Il met une bonne demie-heure pour y parvenir et c'est haletant qu'il reprend son souffle, les mains sur les hanches. La féline noire se glisse dans la fente qui parcours la falaise. On ne la voit que de là où se tient Antonio, sinon elle est indécelable. Il y entre à son tour et voit pour la énième fois de sa vie la vallée qui s'y cache. Comme toujours il a la respiration coupée devant tant de beauté. L'herbe de la plaine est grasse et d'un vert éclatant tandis que l'eau de la cascade est claire et pur. Vers la gauche s'ouvre une grotte où il a élut ses cartiers. Et vers la droite se dressent des arbres peut-être centenaires. C'est tout simplement splendide. Il va dans la cavité rocheuse et en sort un poste, il met son groupe préféré et l'écoute. Il chante alors à pleine voix... Puis, hors d'haleine il reprit sa respiration, un sourire béat sur le visage il reprit sa chanson où il s'était arrêté d'une voix mélodieuse et rauque. Le vent s'engouffre dans la vallée, il murmure, le monde est comme en suspension...

Quel est son rêve ? Devenir chanteur peut-être. Sa voix si belle se mélange bien avec tout. Le glouglou de l'eau qui coule, les chants des oiseaux et la mélodie du vent qui siffle entre les branches des arbres. Heureux et insouciant il enchaina avec le refrain, sa voix enflant et volant vers le ciel. Il avait un sourire qui s'étalait d'une oreille à l'autre. Un peu plus et elle faisait le tour de son visage. Ses yeux était d'une couleur miel très claire. C'était chez lui signe qu'il était « happy » ! Les oiseaux s'étaient tus, le silence s'était installé, seul résonné la musique et la voix d'Antonio, amplifiait par l'amphithéâtre que créait la vallée et les falaises qui l'entouraient. Chante, chante enfant des amoureux tant que la vie est belle. Tant que le monde tourne rond et que tu es joyeux. Tant que tu ne connais pas encore la vérité n'a pas encore éclaté. Chante garçon. Il se mit à danser, à virevolter dans tous les sens. Il danser bien, il aimait ça. Il adorait ça. Ce n'était pourtant pas une fille du tout. Il aimait tout simplement la musique, c'était une douce et tendre caresse à ses oreilles. L'amour de la vie il n'y que ça de vrai... Il n'a jamais connu qu'un amour distant, une affection cachée sous des couches de glace, parfois la nuit il se réveille pourtant. En sueur il hurle dans son lit. Éric son père adoptif se lève alors et le réconforte comme il peut. Il reste avec lui toute la nuit tandis que dans l'âme du jeune Antonio continu cette mélodie... Il prend L'Ensorceleuse et la tenant contre lui valse...encore et encore... Les yeux pâle de celle-ci étaient légèrement écarquillés. Elle se demandait peut-être se que faisait son jeune maitre à la traiter ainsi... Antonio rentra chez lui en chantonnant l'air de l'Assasymphonie, une musique qu'il avait découverte par hasard dans un vieux grenier avec d'autre chanson et musique datant d'environ cent ans avant sa naissance peut-être plus. Pourquoi il aimait cette chanson mystère. Peut-être était-ce son tempo, ce rythme lui collait à la peau... Rentré chez lui il prit sa guitare et joua...encore et encore...la mélodie pulsait dans sa peau...il aurait pu vouer sa vie entière à la chanter... Il s'endormit écouteur sur les oreilles, enchanté par cette chanson qui l'envoutait littéralement...presque indéfiniment elle se déroula dans ses oreilles.

Antonio a douze ans...il rentre chez lui et son père lui lance un objet à la figure. Il n'a que le temps de lever la main. Le stylo s'arrêta en l'air pile poil devant son nez. Le sourire au lèvres Éric l'enlaça et lui apprit qu'il partait pour une école de magie nommée Poudlard où il avait lui-même fait ses études. Il y alla et y passa l'année entière. Joie et peur. Joie car il allait faire de la magie ce qui pour lui était comme un rêve éveillé. Peur car il quittait ses montagnes italiennes pour l'Angleterre...pays inconnu aux milles dangers, le pays natal de son père adoptif... Il s'y fit de très bon amis, et d'autres, moins bons. Des ennemis même. 

Antonio a treize ans, il regarde avec les yeux de l'amour une jeune et charmante sorcière. Celle-ci le remarque, hausse les sourcils et lui tourne le dos pour embrasser un autre... Premier amour déçut... Mais il y en aura d'autres, il est jeune et a la vie devant lui.

Antonio à quatorze ans, il scrute le visage de son adversaire, a cheval sur son balais il le fait soudain bondir en avant. Il s'envole dans le ciel et laissant sur place son adversaire il marqua le premier but du match de quiditch. D'autres suivirent, et Antonio devint de plus en plus agile, de plus en plus rapide. Il avait découvert un sport nouveau et il l'adorait.

Antonio à quinze ans, il embrasse avec douceur sa petite-amie...Elle le lui rend bien et il ne peut résister à l'admirer, des cheveux roux en bataille et des yeux verts étincelants. Une intelligence redoutable, une grande douceur et une beauté sauvage et brulante. Il lui sourit...heureux car il ne sait pas encore qu'elle va le quitter.

Antonio à seize ans. Il toise avec morgue et fierté un professeur qu'il n'aime pas. Répondant avec arrogance à sa question. Il fait mouche, son prof pâlit de rage. Il a répondu juste et plus encore. L'adolescent se rassoit dans les hourras de ses camarades...et les yeux furieux de ses ennemis. Il lui faudra faire attention à l'avenir, certain rancœur sont tenaces, surtout dans le cœur de certains jeunes sorciers.


Antonio a dix-sept ans. Cette année il commence sa septième année à Poudlard...qui sait ce que l'avenir lui réserve ? Et si la vérité éclatera enfin...faisant s’écrouler son monde... Et plus encore...